Ordre du jour de la Plénière du 1er mars 2022
– Présentations du groupe de travail sur la place des Jeunes dans l’Église
– Présentation du groupe de travail sur les abus sexuels dans l’Église
– Présentation du groupe de travail sur la place des plus pauvres dans l’Église
– Réactions de deux témoins de la plénière : Odile Verier et Vlatko Maric
– Temps spirituel

Le mardi 1er mars 2022 s’est tenue la troisième plénière. Nous étions plus de 50 connectés.

Toutes nos réunions et assemblées sont introduites par la prière officielle du Synode que nous vous réinvitons à relire avant de prendre connaissance des travaux exposés lors de cette nouvelle plénière.

Nous voici devant Toi, Esprit Saint ;
en Ton Nom, nous sommes réunis.
Toi notre seul conseiller, viens à nous,
demeure avec nous,
daigne habiter nos cœurs.
Enseigne-nous vers quel but nous orienter ;
montre nous comment nous devons marcher ensemble.
Nous qui sommes faibles et pécheurs,
ne permets pas que nous provoquions le désordre.
Fais-en sorte,
que l’ignorance ne nous entraîne pas sur une fausse route,
ni que la partialité influence nos actes.
Que nous trouvions en Toi notre unité,
sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle.
Nous te le demandons à Toi,
qui agit en tout temps et en tout lieu,
dans la communion du Père et du Fils,
pour les siècles des siècles,
Amen. 

Ce 1er mars 2022, trois groupes de travail ont présenté leurs propositions sur trois thèmes : 

  • La place des jeunes dans l’Église

  • Les abus sexuels dans l’Église

  • La place des pauvres dans l’Église

  1. LES PRÉSENTATIONS

  • LE GROUPE « Place des jeunes dans l’Église »

Présentation par : Valentine DE DREUILLE (Magis), Agnès WILLAUME (Action Catholique des Enfants) et Père Xavier de

VERCHÈRE (SGDF)

Promesses d’Eglise s’est organisé en réponse à l’interpellation du pape dans sa Lettre au peuple de Dieu qui nous dit : “il est nécessaire bque chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin.” . Il s’agit donc d’intégrer aux réflexions actuelles les enfants et les jeunes adultes. Malgré les difficultés rencontrées par ce groupe à mobiliser les jeunes, il a su définir des enjeux, se questionner et définir des pistes pour apprendre à travailler ensemble.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  • LE GROUPE « Abus sexuels dans l’Eglise »

Présentation par / Amaury de CHERISEY (Apprentis d’Auteuil, Christian CHARNAY (Focolari) et Béatrix BREAUTE (Talenthéo)

La CIASE définit les « abus sexuels » comme « toute agression, exploitation ou atteinte sexuelle, sous quelle que forme que ce soit ». Cependant, les réflexions ont conduit le groupe à élargir le travail aux mécanismes relationnels qui constituent des formes d’abus de pouvoir et de conscience et qui peuvent aboutir à des abus sexuels. Cette analyse a permis d’établir une matrice des bonnes pratiques et à sept propositions concrètes pour aider à enrayer ce problème au sein de l’Eglise.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
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  • LE GROUPE « Place des pauvres dans l’Église »

Présentation par : Elisabeth VAICHERE (ACI), Bernard CHENEVEZ (SSF), Maryvonne CAILLAUX (RSL) Gonzague de Fombelle, Arnaud de CARMATRAND et Véronique FAYET (Secours Catholique)

“Les très pauvres sont l’artère par laquelle coule la grâce” Joseph Wresinski. Ce groupe après avoir rappelé qui sont les pauvres de nos nparoisses, nous rappelle qu’ils sont dès maintenant le coeur vivant de notre Eglise. A travers 5 propositions de pas supplémentaires, le groupe de travail nous invite à renouer, repenser ou approfondir nos relations avec les pauvres.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  1. LES RÉACTIONS

Odile VERIER (MCC)

« Ce qui est commun à toutes ces présentations, c’est la qualité du travail des différents groupes pour nous permettre de comprendre que nous sommes éloignés des personnes pauvres, jeunes et abusées. Cet éloignement exige un déplacement de notre part vers eux, de nous former également et de le faire en groupe.

Une proposition de débat qui mérite d’être lancé serait vis-à-vis des pauvres : est-ce que je les rencontre vraiment ? Ces rencontres se font elles sans condescendance ? Mettons-les au cœur de nos cheminements ? A quel changement les pauvres nous entrainent ils ? Avons-nous expérimenté que les pauvres sont des forces de vie et d’existence ?

Concernant la place des jeunes, est-ce que la paroisse est le lieu approprié pour l’annonce de la parole ? Comment décloisonne-t-on ce qui est fait en paroisse ?

Concernant les abus sexuels, tout un chemin est proposé en 7 étapes : comment va-t-on s’emparer de ses recommandations ? ».

Vlatko MARIC (Pax Christi)

« il me semble que nous vivons dans une société schizophrénique. Une société qui ne voit pas la réalité des choses. Nous éduquons nos jeunes dans nos familles et de temps en temps cette éducation nous échappe. L’école devient une autre option. Et aujourd’hui, l’éducation est faite par les réseaux sociaux. Il y a quelques temps, une jeune de 16 ans, un enfant, s’est pendu. Il avait une famille heureuse, aucun problème à l’école. Il a laissé une lettre « chers parents je vous aime, mais je ne vois pas le sens de ma vie » À 16 ans, cet enfant n’a pas de sens à sa vie. Ça veut dire qu’il y a un problème dans notre vision du monde. Il nous faut redonner quelque chose de positif et d’heureux. Dans les paroisses, concernant les jeunes, on se fixe trop sur la pratique des sacrements, or il faudrait leur rappeler que le Christ est un héros. Les pauvres sont là comme une inspiration et on les a oubliés. Je vous rapporte les propos d’un généticien « si j’étais président, je donnerais tout de suite le meilleur salaire aux parents d’enfants handicapés, d’enfants nés dans la difficulté, ce sont eux qui nous disent que nous sommes humains. Nous, chrétiens, nous devons reprendre conscience de cela. Réfléchir à notre vocation dans l’Eglise. »

3 – UN TEMPS SPIRITUEL

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

eule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Écouter : Pape François

Interrogeons-nous, avec sincérité, dans cet itinéraire synodal : comment sommes-nous à l’écoute ? Quelle est la qualité d’écoute de notre cœur ? Permettons-nous aux personnes de s’exprimer, de cheminer dans la foi même si elles ont des parcours de vie difficiles, de contribuer à la vie de la communauté sans être empêchées, rejetées ou jugées ? Faire Synode, c’est emboîter le pas au Verbe fait homme, suivre ses traces en écoutant sa Parole avec les paroles des autres. C’est découvrir avec stupeur que l’Esprit Saint souffle toujours de façon surprenante, pour suggérer des parcours et des langages nouveaux. C’est un exercice lent, qui peut être laborieux, d’apprendre à s’écouter mutuellement – évêques, prêtres, religieux et laïcs, tous, tous les baptisés – en évitant les réponses artificielles et superficielles, les réponses prêt-à-porter, non. L’Esprit nous demande de nous mettre à l’écoute des demandes, des angoisses, des espérances de chaque Église, de chaque peuple et nation, mais aussi à l’écoute du monde, des défis et des changements qu’il nous présente. N’insonorisons pas notre cœur, ne nous blindons pas dans nos certitudes. Les certitudes nous ferment souvent.

Écoutons-nous.

Prière Pour la PAIX : Jean-Paul II

Dieu de nos Pères,

Grand et Miséricordieux Seigneur de la paix et de la vie, Père de tous.

Tu as des projets de paix et non d’affliction,

Tu condamnes les guerres et Tu abats l’orgueil des violents.

Tu as envoyé ton Fils Jésus pour annoncer la paix à ceux qui sont proches ou loin, pour réunir tous les hommes de tous les continents en une seule famille.

Écoute le cri unanime de tes fils, la supplication pleine de tristesse de toute l’humanité : plus jamais la guerre, aventure sans retour, plus jamais la guerre, spirale de deuil et de violence ; non à cette guerre qui est une menace pour tes créatures dans le ciel, sur la terre et la mer.

En communion avec Marie, la Mère de Jésus, nous te supplions encore : parle au cœur des responsables du destin des peuples, arrête la logique des représailles et de la vengeance, suggère par ton Esprit de nouvelles solutions, des gestes généreux et honorables, des possibilités de dialogue et de patiente attente, qui soient plus féconds que les rapides décisions de guerre.

Accorde à notre époque des jours de paix. Plus jamais la guerre.

Amen.

Entretien avec Gonzague de Fombelle