Nos groupes de travail étaient structurés sur les thématiques détaillées suivants :
Un click sur chacune vous permet de retrouver l’ensemble des documents liés

Demain l’Église

Formation des prêtres

Les Femmes dans l’Église

Les Jeunes dans l’Église

Les Pauvres dans l’Église

Lutte contre les abus sexuels

Périphéries

Prospectives

Qu’est ce que l’Église

Synodalité

 

Assemblée plénière du 1er mars 2022

Ordre du jour de la Plénière du 1er mars 2022
– Présentations du groupe de travail sur la place des Jeunes dans l’Église
– Présentation du groupe de travail sur les abus sexuels dans l’Église
– Présentation du groupe de travail sur la place des plus pauvres dans l’Église
– Réactions de deux témoins de la plénière : Odile Verier et Vlatko Maric
– Temps spirituel

Le mardi 1er mars 2022 s’est tenue la troisième plénière. Nous étions plus de 50 connectés.

Toutes nos réunions et assemblées sont introduites par la prière officielle du Synode que nous vous réinvitons à relire avant de prendre connaissance des travaux exposés lors de cette nouvelle plénière.

Nous voici devant Toi, Esprit Saint ;
en Ton Nom, nous sommes réunis.
Toi notre seul conseiller, viens à nous,
demeure avec nous,
daigne habiter nos cœurs.
Enseigne-nous vers quel but nous orienter ;
montre nous comment nous devons marcher ensemble.
Nous qui sommes faibles et pécheurs,
ne permets pas que nous provoquions le désordre.
Fais-en sorte,
que l’ignorance ne nous entraîne pas sur une fausse route,
ni que la partialité influence nos actes.
Que nous trouvions en Toi notre unité,
sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle.
Nous te le demandons à Toi,
qui agit en tout temps et en tout lieu,
dans la communion du Père et du Fils,
pour les siècles des siècles,
Amen. 

Ce 1er mars 2022, trois groupes de travail ont présenté leurs propositions sur trois thèmes : 

  • La place des jeunes dans l’Église

  • Les abus sexuels dans l’Église

  • La place des pauvres dans l’Église

  1. LES PRÉSENTATIONS

  • LE GROUPE « Place des jeunes dans l’Église »

Présentation par : Valentine DE DREUILLE (Magis), Agnès WILLAUME (Action Catholique des Enfants) et Père Xavier de

VERCHÈRE (SGDF)

Promesses d’Eglise s’est organisé en réponse à l’interpellation du pape dans sa Lettre au peuple de Dieu qui nous dit : “il est nécessaire bque chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin.” . Il s’agit donc d’intégrer aux réflexions actuelles les enfants et les jeunes adultes. Malgré les difficultés rencontrées par ce groupe à mobiliser les jeunes, il a su définir des enjeux, se questionner et définir des pistes pour apprendre à travailler ensemble.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  • LE GROUPE « Abus sexuels dans l’Eglise »

Présentation par / Amaury de CHERISEY (Apprentis d’Auteuil, Christian CHARNAY (Focolari) et Béatrix BREAUTE (Talenthéo)

La CIASE définit les « abus sexuels » comme « toute agression, exploitation ou atteinte sexuelle, sous quelle que forme que ce soit ». Cependant, les réflexions ont conduit le groupe à élargir le travail aux mécanismes relationnels qui constituent des formes d’abus de pouvoir et de conscience et qui peuvent aboutir à des abus sexuels. Cette analyse a permis d’établir une matrice des bonnes pratiques et à sept propositions concrètes pour aider à enrayer ce problème au sein de l’Eglise.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici
.

  • LE GROUPE « Place des pauvres dans l’Église »

Présentation par : Elisabeth VAICHERE (ACI), Bernard CHENEVEZ (SSF), Maryvonne CAILLAUX (RSL) Gonzague de Fombelle, Arnaud de CARMATRAND et Véronique FAYET (Secours Catholique)

“Les très pauvres sont l’artère par laquelle coule la grâce” Joseph Wresinski. Ce groupe après avoir rappelé qui sont les pauvres de nos nparoisses, nous rappelle qu’ils sont dès maintenant le coeur vivant de notre Eglise. A travers 5 propositions de pas supplémentaires, le groupe de travail nous invite à renouer, repenser ou approfondir nos relations avec les pauvres.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  1. LES RÉACTIONS

Odile VERIER (MCC)

« Ce qui est commun à toutes ces présentations, c’est la qualité du travail des différents groupes pour nous permettre de comprendre que nous sommes éloignés des personnes pauvres, jeunes et abusées. Cet éloignement exige un déplacement de notre part vers eux, de nous former également et de le faire en groupe.

Une proposition de débat qui mérite d’être lancé serait vis-à-vis des pauvres : est-ce que je les rencontre vraiment ? Ces rencontres se font elles sans condescendance ? Mettons-les au cœur de nos cheminements ? A quel changement les pauvres nous entrainent ils ? Avons-nous expérimenté que les pauvres sont des forces de vie et d’existence ?

Concernant la place des jeunes, est-ce que la paroisse est le lieu approprié pour l’annonce de la parole ? Comment décloisonne-t-on ce qui est fait en paroisse ?

Concernant les abus sexuels, tout un chemin est proposé en 7 étapes : comment va-t-on s’emparer de ses recommandations ? ».

Vlatko MARIC (Pax Christi)

« il me semble que nous vivons dans une société schizophrénique. Une société qui ne voit pas la réalité des choses. Nous éduquons nos jeunes dans nos familles et de temps en temps cette éducation nous échappe. L’école devient une autre option. Et aujourd’hui, l’éducation est faite par les réseaux sociaux. Il y a quelques temps, une jeune de 16 ans, un enfant, s’est pendu. Il avait une famille heureuse, aucun problème à l’école. Il a laissé une lettre « chers parents je vous aime, mais je ne vois pas le sens de ma vie » À 16 ans, cet enfant n’a pas de sens à sa vie. Ça veut dire qu’il y a un problème dans notre vision du monde. Il nous faut redonner quelque chose de positif et d’heureux. Dans les paroisses, concernant les jeunes, on se fixe trop sur la pratique des sacrements, or il faudrait leur rappeler que le Christ est un héros. Les pauvres sont là comme une inspiration et on les a oubliés. Je vous rapporte les propos d’un généticien « si j’étais président, je donnerais tout de suite le meilleur salaire aux parents d’enfants handicapés, d’enfants nés dans la difficulté, ce sont eux qui nous disent que nous sommes humains. Nous, chrétiens, nous devons reprendre conscience de cela. Réfléchir à notre vocation dans l’Eglise. »

3 – UN TEMPS SPIRITUEL

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

eule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Écouter : Pape François

Interrogeons-nous, avec sincérité, dans cet itinéraire synodal : comment sommes-nous à l’écoute ? Quelle est la qualité d’écoute de notre cœur ? Permettons-nous aux personnes de s’exprimer, de cheminer dans la foi même si elles ont des parcours de vie difficiles, de contribuer à la vie de la communauté sans être empêchées, rejetées ou jugées ? Faire Synode, c’est emboîter le pas au Verbe fait homme, suivre ses traces en écoutant sa Parole avec les paroles des autres. C’est découvrir avec stupeur que l’Esprit Saint souffle toujours de façon surprenante, pour suggérer des parcours et des langages nouveaux. C’est un exercice lent, qui peut être laborieux, d’apprendre à s’écouter mutuellement – évêques, prêtres, religieux et laïcs, tous, tous les baptisés – en évitant les réponses artificielles et superficielles, les réponses prêt-à-porter, non. L’Esprit nous demande de nous mettre à l’écoute des demandes, des angoisses, des espérances de chaque Église, de chaque peuple et nation, mais aussi à l’écoute du monde, des défis et des changements qu’il nous présente. N’insonorisons pas notre cœur, ne nous blindons pas dans nos certitudes. Les certitudes nous ferment souvent.

Écoutons-nous.

Prière Pour la PAIX : Jean-Paul II

Dieu de nos Pères,

Grand et Miséricordieux Seigneur de la paix et de la vie, Père de tous.

Tu as des projets de paix et non d’affliction,

Tu condamnes les guerres et Tu abats l’orgueil des violents.

Tu as envoyé ton Fils Jésus pour annoncer la paix à ceux qui sont proches ou loin, pour réunir tous les hommes de tous les continents en une seule famille.

Écoute le cri unanime de tes fils, la supplication pleine de tristesse de toute l’humanité : plus jamais la guerre, aventure sans retour, plus jamais la guerre, spirale de deuil et de violence ; non à cette guerre qui est une menace pour tes créatures dans le ciel, sur la terre et la mer.

En communion avec Marie, la Mère de Jésus, nous te supplions encore : parle au cœur des responsables du destin des peuples, arrête la logique des représailles et de la vengeance, suggère par ton Esprit de nouvelles solutions, des gestes généreux et honorables, des possibilités de dialogue et de patiente attente, qui soient plus féconds que les rapides décisions de guerre.

Accorde à notre époque des jours de paix. Plus jamais la guerre.

Amen.

Entretien avec Gonzague de Fombelle

Assemblée plénière du 15 février 2022

Ordre du jour de la plénière du 15 02 2022

présentation du groupe de travail sur la formation des prêtres

présentation du groupe de travail sur les périphéries

présentation du groupe de travail sur la prospective

Le mardi 15 février 2022, s’est tenue la deuxième assemblée plénière préparant la contribution de Promesses d’Eglise au Synode. Nous étions plus de 60 personnes connectées.

Toutes nos réunions et assemblées sont introduites par la prière officielle du Synode que nous vous invitons à relire.

Nous voici devant Toi, Esprit Saint ;
en Ton Nom, nous sommes réunis.
Toi notre seul conseiller, viens à nous,
demeure avec nous,
daigne habiter nos cœurs.
Enseigne-nous vers quel but nous orienter ;
montre nous comment nous devons marcher ensemble.
Nous qui sommes faibles et pécheurs,
ne permets pas que nous provoquions le désordre.
Fais-en sorte,
que l’ignorance ne nous entraîne pas sur une fausse route,
ni que la partialité influence nos actes.
Que nous trouvions en Toi notre unité,
sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle.
Nous te le demandons à Toi,
qui agit en tout temps et en tout lieu,
dans la communion du Père et du Fils,
pour les siècles des siècles,
Amen.

Ce 15 février2022, trois groupes de travail ont présenté leurs propositions sur trois thèmes : 

  • La formation des prêtres

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  • Les périphéries

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  • La prospective

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

Deux témoins commentent les travaux présentés par les trois groupes

Nadia :

« 7 mots clefs semblent converger et résumer l’expérience des trois groupes : 

  • Le groupe : Pour tous c’est la diversité qui en fait sa valeur… toujours veiller à ce que tout le monde soit représenté.
  • La méthode : une interpellation extérieure, puis une définition, puis un enrichissement par des témoignages internes ou externes, une phase d’acceptation des difficultés pour aboutir à une proposition… sans omettre le plus important : le dialogue avec la foi.
  • Les besoins : commun à chaque groupe. Besoin de plus de rencontre, +  d’écoute,+  d’expérimentation et + d’évolution et aussi besoin de –  de sérieux, – de complexité et – de concentration
  • L’État d’esprit : une collaboration sans jugement, sans agressivité et sans tabou. Faire tenir ensemble respect et franchise.
  • Les moyens : des témoignages, des partages d’expérience et de l’écoute avec ceux aussi qui ne sont pas dans l’Église… et du temps pour décanter.
  • Le langage : pilier d’un dialogue pour se faire comprendre, pour rester accessible. 
  • Les propositions : des pistes ou des solutions suggérées pour concrétiser l’expérience.

4 sujets font débat : 

  • Attitude face aux changements :  Sommes-nous prêts à nous laisser déplacer, sortir de nos habitudes ? 
  • Responsabilités des religieux, prêtres, évêques : Veut-on donner plus de responsabilité aux laïcs ?
  • Paroisses, mouvements, associations : Quelle est leur place ?
  • Prise de décisions : Qui et comment prendre les décisions suite au synode ? »

Emmanuel :

« 2 constats communs à toutes les présentations qui valident notre méthode : 

  • ce que nous partageons est une expérience synodale, transposable dans nos diocèses et dans nos paroisses (les bienfaits de l’écoute mutuelle, la reconnaissance du besoin des autres – en vrai -, des manières nouvelles de vivre la fraternité).
  • Nous identifions les bonnes questions à poser. 

2 débats à ouvrir si nous voulons être utilisés et ajustés :

  • Comment trouver le bon équilibre entre fidélité et audace (Oser simplifier notre langage, Oser apprendre du monde, Partager les responsabilités). 
  • Ne pas confonde autorité et pouvoir. De quelle Église le monde a-t-il besoin aujourd’hui. »

Un temps spirituel pour conclure cette plénière

EVANGILE DU JOUR – MARC 8, 14-21

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »

Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit :
« Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas !  Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? »

Ils lui répondirent : « Douze. »

– « Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles
en ramassant les morceaux ? »

Ils lui répondirent : « Sept. »

Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

MÉDITATION

La question de Jésus à la fin de cet évangile est rude : « vous ne comprenez pas encore ? » Nous-mêmes, comme lecteurs, nous pouvons nous demander ce qu’il faut comprendre et nous pouvons partager la perplexité des disciples. Dans l’évangile de Matthieu, les disciples comprennent qu’il s’agit de l’enseignement des pharisiens, dans celui de Luc, de leur hypocrisie.

Dans la version que nous propose Marc, nous avons l’impression de nous trouver devant une énigme à résoudre : il faut réfléchir, chercher des indices, imaginer une solution : pourquoi Jésus parle-t-il du levain des pharisiens et des sadducéens ? et pourquoi les deux multiplications des pains devraient-elles être un indice pour résoudre cette énigme ?

Jésus ne nous donne pas la solution, il ne nous dispense pas de chercher. C’est même son objectif. Jésus nous invite aujourd’hui, comme les disciples, à réfléchir, profondément, sur le sens des événements que nous vivons : dans la Parole de Dieu et dans sa résonnance avec notre expérience, il y a un enseignement à tirer que nous ne retirons qu’au prix d’une vraie recherche personnelle.

CHANT : BIENHEUREUX QUI M’ÉCOUTE

Bienheureux qui m’écoute et se met à mon école,
Lui qui garde jour et nuit ma Parole.
Bienheureux qui me suit, bienheureux le vrai disciple,
Le Royaume des cieux est à lui.

1. Bienheureux tous les pauvres de cœur,
Le Royaume est à eux.
Bienheureux les humbles et les doux,
Car la terre est à eux.

2. Bienheureux sont les cœurs affligés,
Ils seront consolés,
Bienheureux vos yeux remplis de pleurs,
Ils seront essuyés.

>Rappel du calendrier

Autour de la remontée des groupes de travail

25 janvier de 18h30 à 21h00 (visio)

  • 15 février de 18h30 à 21h00 (visio)
  • 01 mars de 18h30 à 21h00 (visio)

Autour de la remontée des différentes organisations-membres

  • 15 mars de 18h30 à 21h00 (visio)
  • 29 mars de 18h30 à 21h00 (visio)
  • 12 avril de 18h30 à 21h00 (visio)

Elaboration et validation de notre contribution au Synode

  • 23 avril , toute la journée
  • 10 mai de 18h30 à 21h30

Assemblée plénière du 25 janvier 2022

Orde du jour de la plénière du 25 01 2022

présentation du groupe de travail sur l’Ecclésiologie

présentation du groupe de travail sur la place des femmes 

présentation du groupe de travail sur la synodalité

Le mardi 25 janvier 2022 s’est tenue la première plénière. En raison d’un contexte sanitaire qui nous oblige à organiser ces manifestations à distance, nous étions 70 personnes connectées.

Nos réunions sont toujours introduites par la prière officielle du Synode.

Nous voici devant Toi, Esprit Saint ;
en Ton Nom, nous sommes réunis.
Toi notre seul conseiller, viens à nous,
demeure avec nous,
daigne habiter nos cœurs.
Enseigne-nous vers quel but nous orienter ;
montre nous comment nous devons marcher ensemble.
Nous qui sommes faibles et pécheurs,
ne permets pas que nous provoquions le désordre.
Fais-en sorte,
que l’ignorance ne nous entraîne pas sur une fausse route,
ni que la partialité influence nos actes.
Que nous trouvions en Toi notre unité,
sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle.
Nous te le demandons à Toi,
qui agit en tout temps et en tout lieu,
dans la communion du Père et du Fils,
pour les siècles des siècles,
Amen.

Afin de rappeler ce qu’est une démarche synodale – et ce qu’elle n’est pas – furent cités les propos du pape François lors de sa rencontre avec les mouvements d’action catholique en janvier 2022. Retrouvez son discours en cliquant ici .

Ce 25 janvier 2022, trois groupes de travail ont présenté leurs propositions sur trois thèmes : 

  • L’ecclésiologie

  • La place des femmes

  • La Synodalité

  1. LE GROUPE ECCLÉSIOLOGIE

Constitué de 16 personnes issues de mondes et de mouvements différents, ce groupe de travail résume son expérience synodale en une phrase : avoir eu le sentiment d’être les bonnes personnes au bon endroit et ce malgré leur diversité. Les participants à ce groupe ont eu la conviction immédiate que leurs rencontres allaient susciter beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt à voir notre Église bouger et qu’ils allaient aboutir, non sans travail et avec des méthodes, à un résultat commun, fruit d’une recherche bénéfique. Et ce n’est pas facile de dépasser ses convictions pour cheminer ensemble car il faut se dessaisir de soi pour se convertir à l’autre et au chemin du groupe.

Le groupe présente 5 propositions concrètes pour une Église plus synodale :

Proposition 1. Une réflexion renouvelée sur l’articulation entre la sainteté et la dimension pécheresse de l’Église. Conséquences concrètes dans la lutte contre les abus.

Proposition 2. Apport de la théologie œcuménique : un consensus différencié intra-catholique sur les questions liturgiques.

Proposition 3. Manifester la primauté de la grâce baptismale et la dimension de l’Église « Peuple de Dieu » dans la catéchèse et dans le discernement des ministères.

Proposition 4. Une ecclésiologie davantage centrée sur le Christ : céder sa place et donner la parole.

Proposition 5. Une « Église communauté » : favoriser les interactions entre paroisses, mouvements, communautés.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  1. LE GROUPE SUR LA PLACE DES FEMMES

Constitué de 14 personnes, hommes et femmes, de 23 à 71 ans représentant 14 mouvements, ce groupe chemine depuis février 2021 sur le thème de la place de la femme dans l’Église. Les participants se sont nourris des expériences de chacun, de témoignages extérieurs, des éléments du parcours « Faire Église » de MAGIS pour étayer leur propre expérience. Fruits de ces réflexions enrichissantes et d’une écoute mutuelle, plusieurs débats ont été ouverts, sans pour autant aboutir à des solutions : sur la figure du prêtre, sur le lien entre pouvoir et sacerdoce et sur la gouvernance dans l’Église. Ce thème de la place de la femme dans l’Église nécessite d’être travaillé avec prudence et mesure pour laisser toute la place aux émotions qu’il suscite dans ce groupe et dans l’Église. Plusieurs chemins se dessinent aujourd’hui, et sont le terreau des prochaines sessions de travail.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

  1. LE GROUPE SUR LA SYNODALITÉ

Ce groupe, composé de 9/10 membres et accompagné de 2 théologiens, chemine depuis mars 2020. Leur expérience synodale s’est engagée par un temps d’écoute du groupe puis d’autres mouvements par le biais de questionnaires, s’est enrichie grâce aux suggestions faites lors de précédents échanges pour aboutir, lors de cette plénière, à la présentation de l’Arbre de la Synodalité.

Cet arbre est un outil, fruit d’une méthode éprouvée dans le groupe, créé pour tous, afin que chacun d’entre nous (dans nos familles, nos communautés, nos cercles personnels et professionnels), nous puissions expérimenter une démarche synodale et ainsi donner une place entière à toutes les personnes, particulièrement les plus fragiles et les moins instruites.

Ci-dessous, l’arbre de la Synodalité.

Pour prendre connaissance de la présentation dans son intégralité cliquez ici

Télécharger la méthodologie de l’Arbre de la Synodalité cliquez ici

3 réactions  – 3 témoins

Paul :  « Beaucoup de matières très riches, mais ce que je retiens c’est l’enthousiasme et l’intérêt des participants pour les sujets qu’ils ont creusés ; une joie de les avoir approfondis en équipe avec des personnes de milieux et de sensibilités différentes. Il y a eu de véritables échanges et non des affrontements de certitude à certitude. Notre souci est donc de généraliser à toute l’Église cette écoute et ce dialogue. Le principal débat est surtout autour du statut des clercs. »

Amaury : « De la joie et de l’enthousiasme à cheminer ensemble. Mise en œuvre de méthodes pour rendre possible une parole bienveillante et réaliste. Une première convergence des trois prises de parole : l’écoute. On a entendu beaucoup de souffrance dans le groupe sur la place des femmes qui fait écho à la souffrance de celles et ceux qu’on n’entend pas dans l’Église. Peut-on s’autoriser à écouter les émotions dans l’Église ? Comment faire de la place et responsabiliser sans créer de frustration ? Une deuxième convergence : trouver des espaces de relecture et de conversation au sein de l’Église avec tous et notamment les vulnérables et les jeunes. Et dernière convergence : l’identité du prêtre et le rapport au sacré. Un étonnement : l’écologie n’a pas été évoquée comme démarche commune. »

Agnès : « On trouve dans ces trois présentations les 3 mots clés du synode : la communion, la participation et la mission. C’est à la mission de l’Église qu’il va nous falloir nous atteler. Des besoins importants : trouver des lieux d’écoute de la vie, recréer le lien autour de la parole de Jésus. »

Un temps spirituel pour conclure cette plénière

Dans la lettre au Peuple de Dieu qui nous a mis en route sur le long chemin de Promesses d’Église, le pape François écrit notamment : « il est nécessaire que chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ».  A cette double invitation beaucoup de chrétiens essaient d’être fidèles.  Par exemple, les participants à la rencontre annuelle des Semaines sociales de France qui étaient appelés à « oser rêver l’avenir, à prendre soin des Hommes et de la Terre » . Leurs rêves, construits sur des thèmes divers, sont ici partagés, égrenés comme des intentions de prière.

LA VILLE

« Je rêve d’une ville où nous n’ayons plus peur de nos voisins »

« Je rêve d’une ville permettant de loger tout le monde sans ségrégation »

LES RELATIONS ENTRE GENERATIONS

« Je rêve d’un accompagnement vers l’autonomie pour tous les âges »

« Je rêve d’une société où chacun se sente en interdépendance avec les autres, dans tous les lieux de vie (famille, travail, logement, quartiers, associations, Ehpad…) »

LES MODES DE VIE

« Je rêve d’une vie simple faite de liens »

« Je rêve de ralentir »

LA CITOYENNETE

« Je rêve que nous travaillions à la participation et à l’engagement de toutes les catégories de population »

« Je rêve d’un monde éveillé, audacieux, à l’écoute de l’autre, sans préjugé »

LE TRAVAIL

« Je rêve du bien-être au travail, sans harcèlement ni management par la peur »

« Je rêve que l’intégration des jeunes devienne le souci de tous »

LA SCIENCE

« Je rêve de participer par la science à un meilleur équilibre des richesses entre les populations de la terre ».

« Je rêve que nous puissions penser la complexité, mais aussi garder et transmettre l’émerveillement »

L’EGLISE

« Je rêve que l’Eglise soit un lieu offrant, à travers ses communautés variées, un accueil à celui qui est différent, qui souffre, qui conteste et qui crie. Pour ouvrir nos cœurs, sans craindre la contestation, la remise en question et parfois l’inaudible. »

« Je rêve une Eglise qui, à tous les niveaux de décision, dans les paroisses, les diocèses, les lieux d’Eglise, favorise la mixité entre laïcs et clercs, femmes et hommes »

De ces rêves partagés, Seigneur, fais pour chacun de nous une feuille de route, éclaire-nous, envoie sur nous Ton esprit de courage. Nous T’en prions

Extrait d’un fil rouge spirituel de Colette Nys Mazure

« La conscience du mal en nous, autour de nous, leste nos propos et nos actions (…) « Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais », chantent les moines, les jeunes et les moins jeunes dans l’église de Taizé. Ne sommes-nous pas frères et sœurs de ces disciples trainant la patte sur la route d’Emmaüs, espoirs déçus et toute espérance éteinte. Heureusement ! ils sont à deux pour cette épreuve, ce chemin de désillusion. Mais voici qu’un Autre les rejoint, s’enquiert de ce qui plombe leurs pas, écoute attentivement. Il cède à leur instance hospitalière : reste avec nous, le soir tombe. A ce besoin de se serrer les uns contre les autres autour d’une table, dans la clarté et la chaleur d’un gite afin d’opposer une résistance au ombres montantes.

(…)  Comment souffler sur les braises, susciter les flammes qui nous éclaireront, nous réchaufferont nous et nos proches et même les lointains attirés irrésistiblement par le feu dans la nuit. Nous aussi, nous sommes à table avec cet envoyé, ce messager de lumière qui disparaîtra, nous laissant affranchis, libres d’aller le chemin sur lequel nous sommes appelés depuis l’aurore de notre vie. Comme eux nous repartons sur la route pour répandre la bonne nouvelle : « Il est ressuscité » .

NOTRE PERE

Dans nos obscurités https://0youtu.be/wpdA6QT4rtw

Entretien avec Maylis Fraslin, à la suite de la plénière

Entendre la voix des plus pauvres dans le processus synodal

Journée d’études / présentiel et distanciel (zoom)    Jeudi 27/01 de 9h30 à 17h45

Dans le cadre de la préparation du synode sur la synodalité, cette journée proposera de réfléchir sur le « rêve missionnaire d’arriver à tous » (Evangelii Gaudium 31).
Des processus participatifs peuvent-ils permettre d’accomplir ce rêve ? En quoi l’écoute des plus pauvres peut-elle constituer une promesse pour toute l’Église ? Il conviendra aussi de s’interroger sur la manière dont des personnes en très grande pauvreté peuvent participer à un événement synodal, et sur les défi s à relever pour que leur voix puisse être entendue par toutes les composantes du Peuple de Dieu.

La journée permettra de se pencher sur ces questions et de les éclairer par les contributions d’intervenants diversement situés.

Avec
• Mgr Éric de MOULINS-BEAUFORT
archevêque de Reims, président de la CEF
• Nathalie BECQUART
sous-secrétaire du synode des évêques
• Christoph THEOBALD
Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris, commission théologique
du synode
• Étienne GRIEU
recteur du Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris
• Laure BLANCHON
Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris, Chaire Jean Rodhain
• Et d’autres intervenants

Tarif : 10 €

inscription avant le 26 janvier pour recevoir le lien zoom
ou : 35 bis rue de Sèvres
75006 Paris
01 44 39 56 14

www.centresevres.com

Je pense donc j’agis (RCF)

Au mois d’octobre, le pape François ouvrait un synode sur le thème : “Pour une Église synodale : communion, participation et mission“. C’est un événement majeur pour l’Eglise catholique car les fidèles du monde entier sont invités à s’exprimer dans le cadre de cette démarche.

Avec :

– Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire du diocèse de Rennes

 Monique Baujard, théologienne, membre du collectif Promesses d’Eglise

Lire et écouter