Nos groupes de travail étaient structurés sur les thématiques détaillées suivants :
Un click sur chacune vous permet de retrouver l’ensemble des documents liés

Demain l’Église

Formation des prêtres

Les Femmes dans l’Église

Les Jeunes dans l’Église

Les Pauvres dans l’Église

Lutte contre les abus sexuels

Périphéries

Prospectives

Qu’est ce que l’Église

Synodalité

 

Hommages des mouvements membres de Promesses d’Église

Laissez dérouler ci-dessous les hommages des mouvements membres de Promesses d’Église

Hommage de la Communauté de Vie Chrétienne (CVX) au pape François :
une inspiration pour notre vie à la suite du Christ

La Communauté de Vie Chrétienne (CVX) s’unit à l’Église universelle pour rendre grâce pour le témoignage du pape François, premier pape jésuite, dont le décès en ce lundi de Pâques 2025, nous touche profondément.

Son exigence évangélique, son souci des plus pauvres, sa lutte contre les injustices environnementales, sociales, économiques et politiques, sa vision de la dignité humaine resteront pour la CVX des guides fermes d’engagement et d’action. 

Ensemble, faisons vivre son héritage. Et confions au Seigneur notre désir de continuer de servir l’Église et le monde selon les priorités que le pape François a indiquées.

La Communauté de Vie Chrétienne en France

CVX

Message de Claire Hulot, Responsable nationale de la Fraternité Franciscaine Séculière

C’est une immense grâce pour la famille franciscaine que le pape François ait choisi ce nom, en signe d’un attachement profond à saint François d’Assise. En effet, dès le début de son pontificat, il a incarné avec force et simplicité l’esprit franciscain : proche des plus petits, des exclus, il s’est fait Frère parmi les frères, vivant la fraternité dans sa forme la plus authentique.

Par sa parole et ses gestes, il a donné chair à une Église fraternelle, humble et tournée vers les périphéries, fidèle à l’héritage du poverello d’Assise.

À l’occasion du grand rassemblement de la famille franciscaine prévu pour l’Ascension 2025 à Lourdes, pour fêter le 800e anniversaire du Cantique des créatures, j’ai adressé une demande au pape François afin qu’il nous transmette un message — écrit ou audio — pour marquer cet événement unique. 700 membres franciscains sont attendus.Nous espérions  recevoir de lui une parole forte, qui nous interpelle et trace une orientation pour les années à venir, en particulier sur les enjeux de respect de notre maison commune et d’un vivre-ensemble fondé sur la fraternité.

La famille franciscaine est profondément touchée par le départ du pape François, dont le témoignage a été pour nous une source d’inspiration vivante. Son empreinte restera gravée dans nos cœurs et continuera d’éclairer notre chemin.

Fraternité Franciscaine Séculière

Message du CCFD-Terre Solidaire en hommage au Pape François

La voix du pape François, continuera de nous porter !

Depuis 2013, son pontificat a profondément nourri l’action du CCFD-Terre Solidaire.

Par ses encycliques – Laudato Si’, Fratelli Tutti, puis Laudate Deum – il a su mettre des mots justes sur les défis du siècle : urgence climatique, justice sociale, migrations forcées, dette extérieure.

Il a montré que la solidarité est une exigence, que l’écologie ne peut se penser sans équité, et que le multilatéralisme ne peut ignorer la voix des peuples.

François nous laisse un héritage spirituel, politique et éthique immense.

Comme le dit Virginie Amieux, Présidente du CCFD-Terre Solidaire “Il a su regarder les ombres de notre monde en face – la fermeture des cœurs, l’exploitation des peuples, la crise écologique – sans jamais perdre cette colonne vertébrale d’espérance.”

Son message reste un appel à l’action. Il peut compter sur nous pour le faire résonner.

CCFD Terres Solidaires

Lorsque notre fraternité de La Pierre d’Angle de Paris s’est réunie pour sa rencontre mensuelle fin mars 2013, les personnes se sont écriées : « Ça y est, on a un pape ! C’est notre pape ! » Les plus pauvres ne s’y sont pas trompés, ils ont tout de suite perçu que ce nouveau pasteur leur ouvrait toutes grandes les portes de l’Église, qu’elles y étaient attendues.

Puis en juillet 2016, nous avons décidé d’aller le rencontrer, pour lui dire ce que nous vivions et surtout lui demander une mission : il a entendu notre demande. Sa réponse nous a surpris : « Je vous donne une mission que vous seuls pourrez accomplir : prier pour les riches, pour tous ceux dans l’Église qui n’ont pas de compassion, pour les responsables de votre pauvreté. « Priez pour qu’ils se convertissent ! Souriez leur avec le cœur, désirez pour eux le bien !  » a-t-il ajouté.
Quelques réactions de notre fraternité : «  Jésus était dans le corps du pape. C’est Jésus qui parlait au monde aujourd’hui. Il voulait nous rappeler le bon chemin…
Il n’a pas parlé seulement à l’Eglise catholique mais au monde entier. Il voulait la paix. C’était un pape universel…
Avant l’Eglise était fermée, maintenant le pape a allumé l’Eglise. Il faut continuer le travail…»

Merci pape François, merci d’avoir rappelé au monde que le désir de Dieu est de rassembler l’humanité entière à partir des plus petits et des plus abandonnés.

Fraternité de la Pierre d'Angle

Merci pape François.

Efesia/Ensemble avec Marie ressent douleur et tristesse, pourtant mêlée de joie reconnaissante pour le pape François qui nous quitte en cette octave de Pâques, beau symbole s’il en est.

Une délégation de notre association l’avait rencontré en 2022. Il s’était réjoui que notre mission consiste à promouvoir la «culture de la rencontre », un des axes de son action pastorale, et que la vierge Marie, qu’il aimait tant, soit la figure emblématique de notre mouvement « spirituel populaire et citoyen ». Nous ne pouvions pas rêver plus grand encouragement.

Tout au long de son pontificat, le Saint-Père a plaidé la cause des plus vulnérables, la préservation de la création. Il a combattu pour la justice et la paix. N’est-ce pas la définition du royaume ? Le royaume de Dieu (… ) c’est la justice, la paix et la joie selon le Saint Esprit (rom 14. 17). Il nous laisse de beaux textes, comme Laudato si’, Evangelii Gaudium. L’un d’eux propulse notre mission particulièrement : il s’agit sans conteste de Fratelli Tutti, complété par « la fraternité humaine » signé avec l’Imam Al Taïeb.

Ses nombreux déplacements dans les pays à dominante musulmane ou en tout cas à minorité chrétienne ont contribué à rapprocher les religions mais pas seulement. En mettant les périphéries (géographiques et existentielle) au centre de son action pastorale, il a donné une résonance forte aux paroles de Jésus et de l’évangile au cœur du monde.

Les messages de condoléances reçus de nos amis musulmans, exprimant leur tristesse et leur reconnaissance sont un baume au cœur dans ce moment douloureux pour les catholiques du monde entier.

Il nous a invités à « marcher ensemble », comme catholiques, comme chrétiens lors du synode. Trouvons les moyens de marcher ensemble, comme frères et sœurs en humanité, à l’écoute des souffrances et des cris des hommes et des femmes de ce temps, pour ouvrir les chantiers avec foi et audace.

Aujourd’hui, dans la lumière divine, il a rejoint la Paix. Travaillons encore et encore pour la paix et la justice dans le monde, ce sera notre plus bel hommage.

Gerard Testard

Efesia

Hommage au Pape François

Aujourd’hui, nous rendons hommage au Pape François, dont le message continue d’éclairer et d’inspirer notre chemin.

En 2022, nous avons eu la chance de le rencontrer à Rome avec les autres mouvements d’ACtion Catholique. À cette occasion, il nous a rappelé avec force la pertinence de l’Action catholique pour notre monde d’aujourd’hui. Il nous a appelés à être “un ferment d’Évangile dans le tissu de la société”, à vivre pleinement notre engagement pour une société plus juste, plus fraternelle et plus humaine.

Ses paroles ont profondément nourri notre réflexion lorsque nous avons construit  notre plan d’orientation « Être apôtre dans un monde en transformation ».

Un appel à écouter, accompagner et transformer, en fidélité à l’Évangile et à notre mission d’hommes et de femmes engagés dans la vie de ce monde.

Retrouvez ici le discours du Pape François adressé aux représentants des mouvements d’Action catholique français : Discours du Pape François – Rencontre de 2022

Merci, Saint-Père, pour votre confiance, votre espérance et votre appel à aller toujours vers les périphéries !

ACI

Merci au Pape François qui a bousculé notre foi !
Alors que nous venons tous de célébrer la joie de la Résurrection du Christ durant le temps de
Pâques, nous apprenons en même temps la mort du Pape François.
Cette concordance d’événements nous bouscule dans nos sentiments :
• Sentiment de joie parce que Pâques renouvelle notre Espérance pour vivre dans nos quartiers,
nos cités, nos lieux de vie et de travail plus de justice, de fraternité, de paix et de solidarité,
• Sentiment de tristesse avec le départ du Pape François auprès du Père, et impression quelque
part de perdre si ce n’est notre grand-père, sûrement un proche de nos mouvements, de
notre action dans la société et dans l’Église.
Pourtant, cette concordance d’événements n’est-elle pas à l’image du pontificat de
François ?
Durant 12 ans, ce Pape a cherché à bousculer notre manière de vivre notre foi. Sa présence
auprès des plus pauvres, des périphéries, des travailleurs, des migrants, des personnes des
milieux populaires, nous a rappelé que nous sommes tous invités par le Christ à accueillir, à être à
l’écoute, mais aussi à être acteurs de notre société.
Les mouvements de la Mission Ouvrière ont été très marqués notamment par deux
rencontres :
• En 2021, lors de la rencontre avec les mouvements d’Action Catholique « Tous apôtres », à
laquelle la JOC et l’ACO ont participé, le Pape François réaffirmait la place des mouvements
dans l’Église et la société, ainsi que l’importance de la pratique de la Révision de Vie (Voir-
Juger-Agir),
• En 2023, lors de la première rencontre mondiale des enfants sur le thème « Apprenons des
garçons et des filles », à laquelle une délégation d’enfants de l’ACE représentait la France.
Son regard sur le monde et sur l’engagement des enfants, des femmes et des hommes au cœur
de notre société nous a encouragés à ne pas succomber à l’obscurité, mais à toujours faire briller
toutes les lumières et vivre la joie de l’Évangile. Oui, le Pape François a renouvelé notre foi en une
Eglise vivante au cœur du monde ouvrier et des quartiers populaires !
Si la disparition du Pape François laisse un sentiment de vide dans nos cœurs, ses enseignements
resteront à jamais vivants au cœur des projets de nos mouvements, et nous accompagneront
dans nos engagements.
A l’image du Christ qui nous dit au moment de Pâques « je serai
avec vous tous les jours », le départ du Pape François nous
appelle à poursuivre son action et mettre en œuvre ses
souhaits pour vivre dans la fraternité (Fratelli Tutti), dans
une écologie intégrale (Laudato Si), et dans la joie de
l’Évangile (Evangelii Gaudium). De cette manière,
François sera toujours à nos côtés pour annoncer
la Bonne Nouvelle de l’Évangile au cœur de nos
quartiers, de nos cités, auprès de nos collègues
de travail, de nos copains d’école ou d’études, et
dans tous nos engagements au cœur du monde.

Mission Ouvrière

 

Hommage du mouvement d’Eglise Partage et Rencontre au pape François

Nous avons appris avec tristesse le décès de notre pape François. Proche de tous les milieux, en particulier les plus populaires et défavorisés, il n’a cessé de nous rappeler la force de l’Evangile, en dénonçant les mondanités spirituelles, nous a bousculés, nous a parfois décapés, comme l’Evangile nous bouscule et nous dérange.

Nous garderons le souvenir d’un homme très bon, attentif aux personnes, à l’écoute. Le pape François ne voulait pas se laisser enfermer dans une solitude « sacrée », mais au contraire, il aimait les rencontres. Nous avons été touchés par sa grande ouverture d’esprit, son sens des contacts humains, son regard positif sur les personnes, qui lui permettait d’établir des relations avec des gens très divers. Personne d’une grande humilité comme le Christ, il était serviteur au service de tous les hommes.

Dans le mouvement d’Eglise Partage et Rencontre, comme dans beaucoup d’autres mouvements, nous avons lu et médité toutes ses encycliques, et nous nous en sommes inspirés pour en vivre. La charte de notre mouvement en est la vision.

Son encyclique « Fratelli tutti » témoigne du respect et de la dignité de tout être humain en même temps que sa vocation à la fraternité.

La première exhortation apostolique « La joie de l’Evangile « a donné la direction de son pontificat. Il a invité l’Eglise à une transformation missionnaire, rejoignant les intuitions de beaucoup dans l’Eglise.

Dans » la lettre au Peuple de Dieu » d’août 2018, il appelle chaque baptisé à s’engager « dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». C’est avec la synodalité que le pape François va chercher à redessiner les relations au sein de l’Eglise. Une Eglise synodale est pour lui un Eglise de l’écoute, où chacun a à apprendre de l’autre et où tous se mettent à l’écoute de l’Esprit Saint ; et une Eglise du service, où personne ne se situe au-dessus de l’autre.

Avec « Laudato Si, » puis la suite de cette encyclique : « Laudate Deum », il a adressé à toutes les personnes de bonne volonté, les grandes lignes sur la question de l’environnement et la crise climatique.

« Que la lumière de Pâques nous pousse à prendre soin les uns des autres, à accroître notre solidarité mutuelle, à œuvrer pour favoriser le développement intégral de toute personne humaine ! », comme nous le disait notre Pape François.

Plus que de grands textes, nous pouvons garder en mémoire une attitude qui encourage la rencontre et le partage.

Partage et Rencontre

CdEP rend hommage au pape François,
un pape sensible aux questions d’éducation,
attentif aux jeunes, aux périphéries,
pasteur d’une Église rénovée par la démarche synodale.
En lien avec l’Église universelle, nous tenons à exprimer notre émotion à la suite du décès du pape François et à rendre hommage à
un homme qui savait l’importance de l’éducation pour l’avenir des jeunes et de l’humanité comme l’attestent ces lignes de son Message à
l’occasion de la rencontre organisée par la congrégation pour l’éducation catholique (15 octobre 2020), propos dont nous partageons les convictions
et grâce auxquels nous nous sentons légitimés et soutenus.
« Éduquer est toujours un acte d’espérance qui invite à la co-participation et à la transformation de la logique stérile et paralysante de l’indifférence
en une logique différente, qui soit en mesure d’accueillir notre appartenance commune. Si les espaces éducatifs se conformaient aujourd’hui à la logique de
la substitution et de la répétition et étaient incapables de générer et de montrer de nouveaux horizons dans lesquels l’hospitalité, la solidarité
intergénérationnelle et la valeur de la transcendance fondent une nouvelle culture, ne serions-nous pas en train de manquer le rendez-vous avec ce
moment historique ? (…) Nous considérons que l’éducation est l’une des voies les plus efficaces pour humaniser le monde et l’histoire. L’éducation est
surtout une question d’amour et de responsabilité qui se transmet dans le temps, de génération en génération. »
Nous n’oublions pas non plus le pasteur d’une Église qu’il souhaitait en marche, active dans l’attention portée aux plus pauvres, aux
marges, aux périphéries, attention particulière qui rejoint notre préoccupation de ne laisser personne sur le bord de la route, notamment au
sein d’un système où les plus fragiles sont souvent ignorés, voire blessés par des conditions d’enseignement qui ne leur laissent pas de
place… Un pasteur qui souhaitait offrir à chaque baptisé sa place au sein d’une Église véritable corps du Christ, humble et dépouillée de
toute puissance cléricale. C’est avec joie que nous avons accueilli son vaste élan synodal et que nous y avons participé. Grâce à lui, nous nous
sentons encouragés pour faire que l’Église soit au service du monde, non pour le diriger mais pour l’accompagner et l’aimer, encouragés
pour que tous les baptisés à part égale y expriment leurs charismes et leurs dons pour témoigner de l’amour de Dieu à tous leurs frères et
sœurs en humanité.

Chrétiens dans l'enseignement public

Le pape François a ouvert les portes !

Les situations irrégulières et les situations « dites » irrégulières : il a suffi que le pape François rajoute « dites » pour sortir du normatif écrasant et considérer les personnes divorcées dans leur singularité et leur chemin particulier. Dès ses premières prises de parole, François appelait l’Église à sortir d’elle-même ; il insistait sur l’importance d’aller vers ceux qui sont en marge, dans les périphéries : les pauvres, les exclus, les blessés de la vie. Son message trouvait un écho particulier au sein de Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance (CDCE), dont l’intuition fondatrice est justement de rejoindre, d’accompagner, de relever et d’intégrer les personnes blessées par la rupture conjugale, en particulier celles exclues de la vie sacramentelle.

A l’écoute. Lors de la préparation du Synode sur la famille, en 2015, le pape François a initié une vaste consultation mondiale, sollicitant la parole du peuple de Dieu pour réfléchir ensemble aux réalités familiales. Ce geste audacieux, qui traduisait sa volonté d’écoute et de proximité pastorale, exprimait avec force que le pasteur doit se sentir proche de ses brebis. Il a voulu que ce Synode ne soit pas qu’une réunion d’experts mais bien une démarche de communion avec les réalités du terrain. Avec l’exhortation apostolique Amoris Laetitia (2016), il a consacré tout un chapitre aux situations « dites » irrégulières, en proposant, avec un chemin de discernement et sous certaines conditions, l’accès aux sacrements des personnes divorcées en nouvelle union. Grâce à Amoris Laetitia, CDCE s’est senti conforté dans sa mission : celle d’accompagner avec bienveillance les personnes divorcées, selon les mots mêmes du pape : « L’Église doit accompagner avec attention ses enfants les plus fragiles, marqués par un amour blessé. » (Amoris Laetitia 291)

L ’élan donné par le pape François a encouragé la pastorale portée par CDCE depuis ses débuts : c’est un regard d’amour qui permet de contempler le Christ vivant dans tant d’histoires familiales et rejoint « le regard de Jésus qui a regardé avec amour et tendresse les femmes et les hommes qu’il a rencontrés en accompagnant leurs pas avec vérité, patience et miséricorde, tout en annonçant les exigences du Royaume (AL 60) ». L’appel du pape à contempler chaque proche avec les yeux de Dieu et de reconnaître le Christ en lui, reste une priorité aujourd’hui.

Nous ne pouvons que nous souvenir avec émotion du moment où il a reçu le 25 novembre dernier notre délégation de Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance.

TOUS ! TOUS ! TOUS ! Le corps affaibli, quittant son texte des yeux, il a martelé d’une voix ferme : « N’oubliez pas ce mot : tous, qui est un peu la vocation de l’Église, mère de tous » en nous rappelant un passage de son exhortation Amoris Laetitia : «… l’Église, aujourd’hui encore, ne ferme pas la porte à ceux qui luttent sur le chemin de la foi, au contraire, elle l’ouvre largement, parce que tous ont besoin d’une attention pastorale miséricordieuse et encourageante » (AL 293).  Et plus précisément, il a ajouté, à propos des divorcés remariés : « Ils sont baptisés, ils sont frères et sœurs, l’Esprit Saint répand en eux des dons et des

charismes pour le bien de tous » (AL 299) : leur présence dans l’Église témoigne de leur volonté de persévérer dans la foi, malgré les blessures d’expériences douloureuses. »

Oui, tous, tous, nous vous disons merci, nous prions pour vous encore. A Dieu cher Pape François !

Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance

Nota : Un compte rendu et une vidéo de notre voyage à Rome sur chretiensdivorces.org

Chrétiens Divorcés, Chemins d'Espérance

Hommage du MCC au pape François : un souffle pour notre engagement de responsables chrétiens

Le Mouvement Chrétien des Cadres et dirigeants (MCC) s’unit à l’Église universelle pour rendre grâce pour la vie et le témoignage du pape François, dont le décès nous touche tous profondément. Fidèles à notre vocation de témoigner de l’Évangile au cœur des réalités économiques et sociales, nous voulons accueillir son message comme une invitation renouvelée à vivre notre foi dans l’action et le discernement, là où nous exerçons nos responsabilités.

François, un appel à la dignité du travail et à la fraternité

Le pape François n’a cessé d’appeler chacun, entrepreneurs, dirigeants et travailleurs, à faire du travail un lieu de service du bien commun, où la richesse créée bénéficie à tous. Il nous a rappelé que la mission fondamentale de l’Église – et donc la nôtre, comme décideurs chrétiens – est d’appeler le monde à travailler ensemble, dans le dialogue et la recherche du bien commun, sans exclure personne.

À l’heure où nos sociétés affrontent de nouveaux défis, il nous a invités à placer l’humain au centre, à refuser l’isolement, la compétition stérile et la tentation de considérer certains comme « jetables ». Il a insisté sur la nécessité de construire des conditions de travail décentes, issues d’une négociation collective, promouvant la dignité de chacun et la participation de tous à l’effort commun.

Un héritage pour le MCC : discerner, avancer ensemble, semer l’espérance

Le message du pape François éclaire notre mission : discerner dans la prière et le partage comment, dans nos entreprises et organisations, nous pouvons être artisans de justice, de dialogue et de fraternité.

Sa parole sur le travail, « c’est de cela qu’il s’agit, d’être humain », résonne avec force dans notre engagement quotidien. Elle nous invite à poursuivre notre action pour une société où le travail est vraiment au service de la personne et de la création, et à rester vigilants face à toute forme d’exploitation, notamment celle des plus vulnérables.

En communion, portons son héritage

En ce temps pascal, prions pour le pape François et confions à Dieu notre désir de poursuivre, à sa suite, l’œuvre de dialogue, de fraternité et de service du bien commun. Puisons dans son héritage la force de continuer, ensemble, à faire germer l’espérance dans nos lieux de responsabilité.

MCC

Hommage de Promesses d’Église au pape François

Le pape François est mort, vive l’Eglise synodale !

Le pape François vient de nous quitter. Promesses d’Eglise lui doit son existence et tient à lui rendre hommage. C’est son appel audacieux, pressant l’ensemble des fidèles à voler au secours de l’Eglise, qui a provoqué l’étincelle permettant de réunir des mouvements et associations catholiques très divers dans notre collectif.

Cet appel figure dans La Lettre au Peuple de Dieu d’août 2018. Pour la première fois, le pape y fait le lien entre abus sexuels, abus de pouvoir et abus de conscience. Il reconnait ainsi que les violences sexuelles commises dans l’Eglise ne sont pas juste des actes isolés commis par quelques brebis galeuses, mais sont toujours liées à l’exercice du pouvoir dans l’Eglise. Il en dénonce la cause, le cléricalisme, qui est « une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Eglise » et qui se joue dans la relation entre clercs et laïcs. D’où son appel pour que chaque baptisé s’engage « dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». Pour changer ces relations, il a besoin de l’implication de tous les protagonistes.

C’est avec la synodalité que le pape François va chercher à redessiner les relations au sein de l’Eglise. Une Eglise synodale est pour lui une Eglise de l’écoute, où chacun a à apprendre de l’autre et où tous se mettent à l’écoute de l’Esprit Saint ; et une Eglise du service, où personne ne situe au-dessus de l’autre. Pour le faire comprendre il n’a pas hésité à bousculer les habitudes et les méthodes comme l’a montré le synode sur la synodalité : discussion en tables rondes, conversation spirituelle, etc. Le document final du synode   donne des pistes concrètes pour transformer l’Eglise en un lieu sûr pour tous, un lieu d’écoute et de service, à la suite du Christ.

Le changement fondamental engagé par le pape François n’a pas toujours été bien compris. Jamais auparavant un pape n’avait explicitement invité les laïcs à s’occuper de l’Eglise. Celle-ci était le domaine réservé des évêques et des prêtres, les laïcs y étaient objet de soin pastoral mais jamais sujets acteurs. Jamais auparavant un pape n’avait poussé à ce point l’institution ecclésiale à examiner son rapport au pouvoir et les modalités de son exercice. En arrière-fond, joue une autre approche de la foi. Celle-ci ne se réduit plus à un savoir, un enseignement, détenu par les uns et transmis de haut en bas à d’autres. Avec la synodalité, l’Eglise revient à la foi comme relation personnelle et vivante avec le Christ, ce dont chacun peut témoigner. Et en cela, l’Eglise synodale est aussi mieux adaptée à notre époque où le christianisme devient minoritaire et où chaque chrétien est appelé à témoigner de sa foi.

Promesses d’Eglise s’est très activement impliqué dans le synode en contribuant aux étapes de 2022 et de 2024. Certains de nos membres ont des expériences significatives en matière d’écoute des plus pauvres ou des exclus, de service envers des populations fragiles (  arbre de la synodalité), de la lutte contre les violences sexuelles, ou encore de la conversation spirituelle et de l’accompagnement spirituel. Ensemble, nous réunissons une volonté et des compétences pour travailler à la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tous besoin. Cette transformation ne pourra advenir que si évêques, prêtres et laïcs collaborent pleinement.

Au moment où le pape François, artisan infatigable de cette Eglise synodale nous quitte, nous appelons de nos vœux un sursaut dans la réception du synode en France. Quel meilleur moyen pour lui rendre hommage que de poursuivre le chemin qu’il a ouvert ?

Pour Promesses d’Église

Monique Baujard

21 avril 2025

Lire le témoignage d’une victime d’abus dans l’Eglise

Comment aider les victimes d’abus dans l’Église ? La réponse est loin d’être simple, tant la souffrance est immense et peut détruire jusqu’à la confiance la plus élémentaire dans la vie. L’accompagnement des victimes relève de la responsabilité des communautés chrétiennes. Non pas pour le soin spécialisé qui revient au corps médical, mais pour l’accompagnement humain, la reconnaissance, le soutien, la bienveillance, les gestes fraternels du quotidien.

Alors que les évêques vont prochainement examiner les suites du rapport de la CIASE, nous publions le témoignage d’une victime qui s’est adressée à Promesses d’Église et qui souffre justement de ce manque de reconnaissance et de soutien, qui se sent ignorée des catholiques de son diocèse. Elle met en garde contre la volonté de certains dans l’Église de trop vite tourner la page et nous adresse une demande pressante de ne pas laisser les victimes sur le bord du chemin. Une demande qui s’adresse à chacun d’entre nous.

Promesses d’Église s’est constitué suite à la Lettre au Peuple de Dieu du pape François d’août 2018, écrit dans le contexte du scandale des abus sexuels. La prévention des abus et le soutien des victimes restent au cœur de nos préoccupations.

 

Un diocèse propose, pour la journée de mémoire des victimes d’abus dans l’Église, le témoignage d’une ancienne victime sur la résilience. L’affiche qui annonce cet événement s’appuie sur la crédibilité de la CIASE.

Dans un premier temps, l’on pourrait se réjouir que ce diocèse continue son combat contre les abus. Mais si, concrètement, ce combat se résume à une journée de mémoire par an, c’est déjà un premier problème. Si ensuite cette journée, résumée à deux heures ou peut-être trois (une messe et un témoignage) ne fait qu’évoquer la résilience, nous sommes clairement devant un dysfonctionnement. Si en plus, il est fait référence à la CIASE pour crédibiliser la démarche sans assumer le rapport de la CIASE1, il y a perversion.

Le terme de « résilience » a été popularisé par Boris Cyrulnik, enfant juif caché pendant la deuxième guerre mondiale et dont les parents sont morts dans les camps de concentration. Il parle de SON chemin qui est loin d’être celui de tous les rescapés de la Shoah (ce qu’il dit lui-même). Le terme a été repris de façon tordue par la mouvance de développement personnel comme une nouvelle injonction au bonheur. Or, tout le monde n’est pas résilient. La résilience dépend du chemin de chacun, de son histoire, de son caractère, et de bien d’autres paramètres bien plus complexes.

Malheureusement, si l’Église se met à son tour à pervertir ce mot, comme elle l’a fait pour d’autres (pardon, miséricorde, amour…), alors ce n’est plus une journée ou quelques heures pour les victimes, mais bien contre elles. C’est une manière pour les chrétiens de se dédouaner encore une fois de leur responsabilité, de leur inaction, de leur refus de regarder la réalité en face. C’est une façon de dédramatiser les faits et de minimiser la destruction des personnes. C’est une manière perverse de culpabiliser les victimes qui n’y arrivent pas, de les enterrer vivantes dans le jugement des bien-pensants, qui croient savoir alors qu’ils ne l’ont pas vécu.

Relisons l’Évangile. Jésus ne s‘est jamais acharné sur les victimes. Il a dénoncé très clairement, parfois violemment, les pharisiens, les scribes et les prêtres qui faisaient peser de lourds fardeaux sur les épaules des gens, sans jamais porter eux-mêmes la moindre charge.

L’Église s’acharne encore et encore sur les victimes pour alléger sa conscience, se dédouaner de sa responsabilité, cacher sa lâcheté.

« Qu’as-tu fait de ton frère ? », demande Dieu à Caïn. « Qu’as-tu fait de ton frère ? », nous sera-t-il demandé lors du face-à-face. Qu’as-tu fait de ton frère couché sur le bord de la route, rendu inconscient par tant de coups reçus ? L’as-tu pris par la main, l’as-tu écouté, entendu, consolé ? Ou l’as-tu ignoré par ton silence, ton aveuglement, laissant ses plaies s’infecter toujours plus ? L’as-tu pris par la main, l’as-tu aidé à se soigner, à se défendre ? As-tu publiquement pris parti pour lui ou as-tu juste détourné les yeux, de peur du « qu’en dira-t-on », ou des conséquences sur ta propre vie ? L’as-tu accompagné pour porter plainte ou l’en as-tu dissuadé ? As-tu été là dans ses nuits d’angoisse et d’envie d’en finir ? Ou l’as-tu laissé seul, bien au chaud dans ton lit ? As-tu mis de l’huile sur ses plaies ou du vinaigre par tes mots acérés, tes manières de l’ignorer ? L’as-tu amené dans l’auberge ou l’as-tu laisser mourir sur le bord de la route, indifférente à sa souffrance immense ?

Qu’as-tu fait de ton frère abuseur ? L’as-tu défendu, protégé par ton silence, l’omerta ? As-tu participé au mouvement général en le protégeant, dénigrant ceux qui ont osé parler ? As-tu fermé les yeux pour ne rien voir de la violence de ses actes ? Ou as-tu agi ? L’as-tu dénoncé ou aidé à faire la vérité dans sa vie ? L’as-tu aidé à reconnaître ses actes, à se repentir, à laisser couler les larmes de culpabilité pour pouvoir accueillir l’amour de Dieu dans sa vie ? L’as-tu aidé à réparer le mal commis ici sur terre ?

Choisir le thème de la résilience pour la journée de mémoire des victimes d’abus dans l’Église, alors que les victimes de ce même diocèse sont tout simplement ignorées, effacées, tuées, donne le ton. De cette cérémonie, chacun pourra partir rasséréné en se disant que le problème vient des personnes qui ne savent pas se relever toutes seules. Et l’on pourra passer à autre chose. Une évangélisation avec des communautés perverties, reconnues comme abuseuses. Et chacun fermera les yeux, dormira du sommeil du juste. Sauf… les personnes broyées qui se seront prises une fois encore des coups dans l’indifférence générale. Qui seront une fois encore culpabilisées d’être victimes et de ne pas savoir comment vivre. Mais qu’importe si ce jour-là la vie est trop dure, trop lourde, la mort trop tentatrice. Elles n’ont qu’à être résilientes et passer à autre chose.

Suzanne”

1 Le rapport de la CIASE (ciase.fr) explique clairement le processus d’anéantissement des victimes et ne fait pas dans l’apologie dévoyée de la résilience.

Une tribune en soutien des victimes d’abus dans l’Eglise

Promesses d’Église relaye cette tribune (qui a aussi été publiée sur le site de La Croix) en soutien aux victimes.

 

 

Association Mémoires des violences sexuelles et abus dans les Églises

TRIBUNE

Nous vous invitons à la signer

Pédocriminalité et abus dans l’Église :

sans mémoire, pas de justice

Les responsables de l’Église catholique agissent comme s’il leur était demandé de gérer des crises successives. La réalité est qu’ils doivent affronter un système défaillant qui a permis et continue de permettre à des criminels de se croire protégés par le silence et l’impunité de l’institution. Tant que l’on refusera d’assumer cette dimension systémique, l’Église restera dans l’oubli et l’inertie coupables.

Mémoriser pour réparer, reconnaître pour changer 

Ne plus traiter ces drames comme des scandales ponctuels, mais comme une responsabilité collective et historique, est indispensable. Il faut intégrer la voix des victimes, qui ne sont pas des objets, même de mémoire, mais des sujets éclaireurs d’une vérité qui dépasse les individus ; elles révèlent les mécanismes de pouvoir et d’omerta qui ont rendu ces crimes possibles. Il est essentiel d’accepter le travail mémoriel comme une obligation morale, non pas pour “tourner la page”, mais pour s’assurer qu’elle soit comprise, transmise et enseignée.

Une Église amnésique est une Église complice

La mémoire collective est un processus actif qui façonne le présent. En refusant d’engager un véritable travail mémoriel, l’Église continue d’alimenter les conditions qui ont rendu ces crimes et leur impunité possibles.

Nous rappelons avec force qu’aucune institution ne peut prétendre à une quelconque autorité morale si elle refuse d’affronter ses propres ombres.  La mémoire est un droit pour les personnes victimes et une obligation pour l’Église. L’indifférence et l’oubli forment des renoncements qui entachent la crédibilité de l’Église.

La reconnaissance du caractère systémique de ces crimes et la nécessité de réparation ne suffisent pas, il faut une remise en cause profonde de la manière dont l’Église catholique se pense et fonctionne. Si l’effraction spirituelle que représentent ces crimes concerne en premier lieu les personnes victimes, elle atteint l’ensemble de la communauté. L’inertie de l’Église institutionnelle est d’autant plus incompréhensible qu’elle creuse chaque jour un peu plus la fracture avec les personnes victimes, qui attendent justice et reconnaissance ; avec les fidèles, désorientés par ce silence et l’impunité des agresseurs ; enfin avec la société tout entière, qui constate ce refus d’assumer la vérité.

Ne pas oublier, c’est déjà agir

Il appartient à chacune et chacun d’affirmer, par un mot, un geste, un engagement, que nous n’oublions pas : nous refusons que ces drames se répètent, nous affirmons notre solidarité, nous agissons pour que l’Église et la société tout entière ne restent plus figées dans l’indifférence et l’oubli.

Cette parole est aussi un rempart contre l’exclusion et l’incompréhension. Elle empêche que les personnes victimes se retrouvent une nouvelle fois rejetées, isolées par le silence ou l’embarras de leur entourage. Elle leur signifie qu’elles ont une place, une écoute et une reconnaissance, qu’elles ne sont plus niées. Une pastorale et des actes liturgiques spécifiques doivent être inscrits dans la vie ecclésiale, afin que la mémoire des personnes victimes ne soit jamais effacée et qu’elle devienne un engagement spirituel et concret de toute la communauté chrétienne.

Une mémoire institutionnalisée pour exister réellement

L’Assemblée plénière de mars 2021 avait acté l’installation d’un lieu mémoriel. En 2023, le Groupe mémoire avait préconisé devant l’Assemblée des évêques l’institutionnalisation de ce travail mémoriel. Il doit s’incarner dans un lieu qui porte une parole mémorielle, historique et symbolique. Il doit être construit sur le témoignage des personnes victimes et avec elles, en réseau, afin de faire droit aux histoires personnelles, collectives et locales, et aux dimensions nationale et universelle.

Sans cette reconnaissance institutionnelle de la mémoire, toute prétention à la réparation restera une parole vide. Il est urgent que l’Église catholique crée un espace où la mémoire ne soit plus un fardeau à dissimuler, mais un levier de vérité et de transformation. Et que toutes les Églises, ainsi que les institutions civiles concernées, suivent ce chemin.

Née du Groupe mémoire ayant travaillé pour la CEF et la CORREF après le rapport de la CIASE, l’Association Mémoires des violences sexuelles et abus dans les Églises garantit que la voix des personnes victimes reste toujours centrale, pour que l’oubli ne l’emporte jamais sur la vérité.

Notre association prend la parole alors que la Conférence des évêques catholiques (CEF) de France s’apprête à ouvrir son Assemblée plénière de printemps à Lourdes. En amont, la CEF réunit des personnes victimes, des responsables des groupes de travail mis en place après le rapport de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (CIASE), ainsi que divers acteurs ecclésiaux et civiques pour une session intitulée « Lutte contre les violences ». Cette rencontre a pour objectif de dresser un bilan des actions menées et d’identifier ce qui reste à faire.

Des membres de notre Conseil d’administration participeront à la rencontre à Lourdes et distribueront la tribune avec vos signatures. Nous envisageons également une diffusion par courriel.

Cette tribune est publiée dans le journal La Croix en ligne du jeudi 20 mars.

Je signe la tribune

 

Calendrier pour la mise en oeuvre du Synode

Avec l’accord du pape François, le secrétaire général du synode, le cardinal Grech, a écrit le 15 mars 2025 aux évêques et au Peuple de Dieu du monde entier pour proposer un parcours d’accompagnement et d’évaluation de la mise en œuvre du synode. Dans sa lettre, il demande expressément aux diocèses et conférences épiscopales d’impliquer aussi les associations de laïcs et mouvements ecclésiaux. Il rappelle également que le document final du synode fait partie du magistère ordinaire et que sa mise en œuvre ne relève pas d’une application de directives venues d’en haut, mais d’un processus de réception des orientations adaptées aux cultures locales et aux besoins des communautés. Ce processus qui s’étale jusqu’en 2028 va se conclure par une célébration de l’assemblée ecclésiale à Rome en octobre 2028. Chaque diocèse est invité à communiquer au secrétariat du synode la composition et les références de son équipe synodale. Ces équipes se trouveront pour un Jubilé à Rome en octobre 2025. Voici le calendrier :

  • mars 2025: annonce du processus d’accompagnement et d’évaluation ;
  • mai 2025: publication du document d’appui pour la phase de mise en œuvre avec les orientations pour son déroulement ;
  • juin 2025 – décembre 2026: parcours de mise en œuvre dans les Églises locales et leurs regroupements ;
  • 24-26 octobre 2025: Jubilé des équipes synodales et des organismes de participation;
  • premier semestre 2027: Assemblées d’évaluation dans les diocèses ;
  • deuxième semestre 2027: Assemblées d’évaluation dans les Conférences épiscopales nationales et internationales ;
  • premier semestre 2028: Assemblées continentales d’évaluation ;
  • juin 2028: publication de l’Instrumentum laboris pour les travaux de l’Assemblée ecclésiale d’octobre 2028 ;
  • octobre 2028: célébration de l’Assemblée ecclésiale au Vatican.

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